Pourquoi faut-il se méfier des diagnostics trop hâtifs de PIF chez le chat ?
Et oui, quelle belle tentation, quand on ne comprend pas la cause de la faiblesse du chat. Bien sûr, c’est forcément de la faute de ces éleveur(se)s qui s’occupent mal de leurs animaux.
Deux exemples très récents viennent de me confirmer que certains diagnostics sont posés bien trop vite, à charge des éleveurs et au détriment de nos protégés.
J’explique un peu :
- Jude est placé chez une amie depuis un an. Il y a un mois, un matin, elle l’a retrouvé complètement paralysé du train arrière. Pas d’autres symptômes apparents (toujours bon appétit, énergique). Le 1er vétérinaire suspecte une PIF (péritonite infectieuse féline) et propose d’attendre de voir l’évolution. Pendant une semaine en l’absence d’évolution, mon amie décide de l’emmener chez un vétérinaire ostéopathe qui le manipule un peu. 15 jours après, Jude marche et se déplace presque normalement. Il a encore un peu de mal à monter les escaliers. Merci à Albine d’avoir persévéré (sinon il allait être euthanasié …).
- le maître de Lucio m’a appelé il y a deux semaines catastrophé en me disant que Lucio n’était pas en forme depuis le matin (yeux mouillés, et chat prostré) et qu’il avait pris rendez-vous chez le vétérinaire. Après quelques examens sanguins, le vétérinaire suspecte la PIF. Je demande alors aux maîtres de Lucio de le conduire chez mon vétérinaire. Et voici le résultat : Lucio avait croqué le bout de la queue du doudou de la petite fille qui bouchait complétement l’intestin. Opération dans la foulée. Et voici le résultat.